J’ai lu, relu la déclaration du candidat SARAZIN qui se retire d’une éventuelle triangulaire dans cette circonscription qui verra donc s’affronter « le jour et la nuit », « l’aube et le crépuscule », le 7 juillet prochain.
J’ai lu (Source : Le Parisien du 1er juillet - Sébastien Roselé – 16 h 48) que le poulain était soutenu par l’écurie LR du 77 !
L’homme de « la voix du terrain » se cachait donc derrière l’arbre LR !
Jamais je n’ai entendu dire ou écrire que le sieur SARAZIN bénéficiait de la bienveillance des LR !
De quel LR parle-t-on ? Les sponsors de la boutique SARAZIN n’y sont plus depuis belle lurette ! À moins d’être des « défroqués », ou bien des « LR reconverti » jamais sur une affiche officielle, sur un tract, le logo LR apparaissait !
Seuls les deux noms des soutiens officiels paraissaient en fluo dans certains cas !
Je suis donc extrêmement surpris de constater que sur cette lettre de renoncement, à juste titre d'ailleurs (aucune réserve potentielle) les deux actifs protagonistes, les inséparables, les frères jumeaux, que furent les deux Jeff ne soient pas cités et remerciés pour leur action partisane lors de cette « campagne éclair », de ce « Blitzkrieg » voulu par le chef de l’état.
Monsieur SARAZIN continuera à vaquer à sa tâche de maire, de 1er président de l’agglo du pays de Meaux en espérant redevenir la voix du terrain (avec une pancarte !) lors d’une future élection !
Un an pour s'y préparer ?
Il est vrai qu’il ne fallait pas sortir d’une grande école pour avoir à l’esprit cette question : « Mais pourquoi donc, pour cette élection, il n’y a pas, comme en 2022, la présence d’un ou d’une candidate du clan « macron » ?
Il y eu, certainement, un deal qui consistait à ne pas mettre en lice, et face à face, un LR et un « Renaissance » ! Ne pas noircir l'horizon !
Il fallait donc désigner un « neutre », un « sans étiquette », un « centre » pour contrer les « antipodes » politiciens en présence ! Le sort a désigné le candidat SARAZIN !
Alors, je vais me permettre une courte réflexion sur le rôle qui consiste à confier sa ligne de conduite à des sponsors.
Je pense « qu’il faut savoir » (comme le chantait Charles AZNAVOUR) se retirer du monde du spectacle clownesque quand on arrive à cumuler aussi peu d’allégeance envers ses propres administré.e.s hormis les « fidèles des fidèles » qui ont le privilège d’être soit de la garde rapprochée, soit du corvéable tout trouvé ! Les effets de parole (je lui reconnais son aisance dans le verbe !), les effets de geste, les « vidéos » formatées ne font plus les beaux jours du « copéisme » d’antan. Sa « bonne ville de MEAUX » est devenue sa ville des maux ! Le louvoiement politicard ? C’est d’une autre époque, c’est d’une autre école !
Il est vrai que je vais cependant peser mes mots pour parler du binôme, de celui que j’ai très bien connu, que j’ai côtoyé dans NOTRE militantisme partagé avec Michel, Pierre, Bibi, qui a abandonné son mandat de député pour s’offrir un hébergement plus confortable qu’est l’Hôtel du département, oui JEFF, c’est de toi que je vais parler !
Tu as simplement « oublié » que tu étais le président d’un département et non d’une circonscription, la 6ème en l’occurrence, même si cette « bonne ville de Meaux » et son cher calife t’ont formaté pour ne faire qu’UNE pensée unique mais pas universelle. Il est loin le « Lizy » de ton adolescence, de ton engagement politique de l’époque !
Je n’ai nullement l’intention de te faire ni leçon de morale, ni procès d’intention ! Loin de moi cette pensée, mais j’avoue être particulièrement "déçu" par tes prises de position (avec la bénédiction de ton maître à penser, de ton grand vizir, de ton mécène) en politicaillerie !
Oui, j’ai critiqué celles-ci car, TOI un « engagé volontaire de la première heure » tu renonces à préciser cette appartenance qui t’a offert bien des satisfactions ? Tu en as fait pas mal de partis : l’UDF, le RPR, l’UMP, le PR… Alors pourquoi ces cachoteries à un électorat ? Il est acquis que ton « mécène » n’a pas pris de gants pour éliminer les « gênants » !
Je te reconnais de nombreuses qualités (du moins j’espère ne pas me foutre le doigt dans l’œil !) mais laisse la « politicaillerie » à d’autres ! Ne vends pas ton âme pour un nouveau poste, une nouvelle fonction !
Oui, un président de département n’aurait pas dû faire ça !
J’ai toujours eu cette franchise qui m’a joué bien des tours !
Le franc-parler, c’est moi ! Ni politicien, ni politicard, ni carriériste, seulement libre de ma pensée et de mes actes républicains ! Sans rancune je l'espère.