Un pape politicien !
Sous couvert d’un humanisme chrétien, le représentant de l’église catholique délivre un message très politique puisque le « bouffe curé » qu’est le guide spirituel de LFI adhère à 200 % à la thèse de l’immigration active, sujet récurrent de sa Sainteté le Pape François.
Jamais il n’a été dit que les migrants ne devaient pas être secourus en mer mais jamais il n’a été acquis que l’Europe devait devenir le bassin d’accueil d’un continent africain qui se déverse et se déversera petit à petit ! Tout comme la plaque africaine qui avance inéluctablement... Avant un séisme ? De quelle magnitude ?
Je suis chrétien par mon baptême. J’ai le plus grand respect envers le Saint Père cependant, tout en étant – du moins je le pense – « humaniste », je ne rejoins pas ses injonctions quand il dit « Croyants, nous devons être exemplaires dans l’accueil mutuel et fraternel » ! Que celles et ceux qui ont cette foi profonde prennent en charge totale un ou plusieurs migrants en leur domicile en joignant la parole et l’acte, c’est digne, c’est charitable envers son prochain ! Je m’élève aussi quand le père spirituel ose parler du « fanatisme de l’indifférence » ! Alors que signifie l’expression populaire : « Aide-toi, le ciel t’aidera »
Les migrations ont toujours eu une résonnance en Europe, en particulier en France. Je comprends fort bien le courage d’un peuple qui veut fuir le statut qu’on lui impose dans son pays d’origine. Les tyrans sont légion dans bien des pays d’Afrique et du moyen orient. Le Pape se réfère-t-il à la « fuite en Égypte » de Marie, Joseph et Jésus pour échapper au massacre des Innocents ? Dans certaines contrées d’Afrique, les massacres existent déjà entre tribus rivales ! Elles n’ont pas besoin de nous !
Par contre, quand sa Sainteté dénonce « les trafics odieux d’êtres humains », tout le monde condamne ! Moi, le premier ! Cependant, tout comme le trafic de drogue – le Pape restant muet à ce sujet – aucun état ne s’attaque, oui s’attaquer à fond, à tous ces mafieux qui pillent, tuent, rackettent des populations en s’enrichissant honteusement !
Oui, depuis des années, nous avons failli en fermant les yeux sur cette crise migratoire sous-jacente qui nous affectait et que toute une classe politique dénonçait comme étant le fond de commerce des LE PEN ! Tout le monde en parlait mais personne n’agissait réellement ! Aujourd’hui, l’Union européenne vient d’allouer 127 millions € à la TUNISIE dont 67 millions € pour équiper les garde-côtes et la flotte tunisienne de moyens modernes de détections… pour endiguer les départs clandestins de ses côtes vers Lampedusa. Une amorce sans être une solution !
L’église nous donne deux axes : soit accueillir le migrant en difficulté qui frappe au seuil de notre porte et lui offrir l’hospitalité, soit d’aller par l’aide au développement dans ces pays pour que chacun puisse y vivre et y demeurer dignement ! Attention, j’entends les crécelles de l’anti-colonialisme s’agiter ! Apporter une aide scientifique, technique aux personnes ne constitue pas une forme de colonialisme ! Pourquoi laisser ces pays se vider de leurs forces vives, celles qui pourraient et pourront donner l’espoir de rester chez soi !
Je suis catho peu pratiquant. Je n’ai pas cette frénésie humaniste développée à outrance mais je suis de ceux qui pense que ce drame pourrait – sans aucune certitude – être atténué (mais non éradiqué) en offrant aux forces vives africaines qui le souhaiteraient une aide directe – sans transfert d’argent sur un compte qui migrera vers un paradis fiscal – de mise en application par la formation sur place dans les domaines de développement agricoles, industriels, pharmaceutiques.
Votre Sainteté, nous ne sommes pas au confessionnal, vous n’êtes pas monté en chaire pour prêcher et nous mettre en garde face à l’immigration !
Tout ceci me rappelle un court extrait « d’OCEANO NOX » de Victor HUGO !
« Dans ce morne horizon se sont évanouis !
Combien ont disparu, dure et triste fortune !
Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune,
Sous l’aveugle océan à jamais enfouis !
Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues !
Vous roulez à travers les sombres étendues,
Heurtant de vos fronts morts des écueils inconnus.
Oh ! que de vieux parents, qui n’avaient plus qu’un rêve,
Sont morts en attendant tous les jours sur la grève
Ceux qui ne sont pas revenus ! »
Nous avons une conscience et nous chercherons toujours à la laisser en paix !