L’arène du 49.3 !

Afin d’éviter que l’Assemblée nationale se métamorphose en radio-Circus, où pitres et clowns se succèdent dans un super brouhaha digne d’un champ de foire, la reine a enclenché le bouton du 49.3 afin de donner vie – sans aucune discussions – à la loi de programmation des finances publiques qui est la condition sine qua none pour que la sainte communauté européenne nous octroie, dans le cadre de relance post covid 19, la somme de 18 milliards de ressources !

Je te tiens, tu me tiens par la barbichette... 

Il faut amortir le « quoi qu’il en coûte », une addition cumulée à quelque 3.000 milliards € !

Et l’usage de l’artifice 49.3 n’est pas fini, loin de là !

Alors pourquoi continuer à entretenir une chambre basse (chambre des bassesses ?) qui n’a aucun pouvoir dans la décision finale ? Les textes n’ont même plus à être soumis, le roi prend un édit et vlan, c’est adopté, point de vote !

Je n’ai pas compté le nombre de fois des utilisations de cet article constitutionnel mais madame Borne – trop intelligente pour être bornée – en abuse !

Où est la démocratie ? Depuis l’émergence de la baronnie macronienne le débat disparait ! Le Président a essayé le « grand débat »… Une grosse opération de com’ mais un super bid !

Que l’on s’engueule, que l’on critique, que l’on amende un article, me semblent être la base d’un contrat social que l’électeur a confié à son représentant mais sans bordel organisé. Que ce dernier en profite pour faire le buzz, pour être un « charlot », pour retrouver sa jeunesse quand il bordelisait son environnement est une posture inqualifiable, une traitrise au mandat donné, une totale incorrection, une injure envers celle ou celui qui lui a confié sa voix !

L’arme utilisée par une certaine opposition, face au 49 magnum (changement de classification…), est la « motion de censure » ! Un moyen guère efficace sauf si l’ensemble des oppositions souhaitent retourner au charbon pour se faire réélire !

Impensable dans la conjoncture actuelle ! La plupart irait au tapis !

Mais dans quel monde vit-on ?