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Publié par Delatte JM

La mort d’un village…

Fiction ou réalité ?

Je vais rester dans la fiction en espérant vivement me gourer !

J’ai fait, sciemment, appel à ma mémoire, à la vôtre également, pour revivre notre ruralité quand nous étions des ados vaccinés ! J’ai repris des « noms de famille », certains familiers, d’autres pas, de ceux qui ont marqué notre jeunesse jusqu’au jour où TOUT à basculer :

L’avènement du modernismeon ne parlait pas encore de mondialisation… elle était rampante – qui allait nous entraîner dans la spirale infernale du consumérisme

De par le vieillissement des commerçant(e)s du centre-ville – ils ne parlaient pas, EUX, de retraite… Le commerce était toute leur vie - les boutiques, les pas de porte, les immeubles, ont subi une métamorphose mortifère. Faute de dauphins familiaux, faute de successeurs, de repreneurs, l’immeuble qui abritait leur raison de vivre a été acquis par certains rentiers de l’époque pour en faire des « appartements » plus ou moins salubres. Les rares « pas de porte » se sont adaptés à une autre forme de commerce, avec plus ou moins de réussite.

Dans les années 68, il y avait 3 boulangers, 3 bouchers (dont un hippo), 1 charcutier, 4 épiciers (dont certains avec buvette), 2 marchands de chaussures, 1 poissonnier, 3 marchands de vêtements, 1 maroquinier, 1 imprimeur, 1 libraire, maison de la Presse, 3 magasins succursalistes, 2 fleuristes, 1 tapissier, 1 bourrelier, 1 cordonnier, 1 petit bazar, 1 marchand, réparateur de cycles, 2 quincaillers, 1 marchand d’électro-ménager, 2 électriciens, 4 restaurants, 1 grainetier, 1 marchand de meubles, 1 bijoutier, 1 photographe professionnel, 2 garagistes, 2 assureurs, 3 coiffeuses, coiffeur,  2 débits de tabac, 2 négociants en boissons, 2 banques ?, 1 pharmacie, 4 médecins généralistes, 1 géomètre, 1 notaire … et des industriels (sucrerie, ferro-nickel, Loriné, Madeira, Langlet, Comello…) et bien d’autres encore ! Pardonnez-moi, mais je n’ai pas toutes les cartes… Des omissions (je parle des années 68 et pas d’aujourd’hui !), il y en a car des mutations se sont opérées à cette époque.

Petit à petit les oiseaux sont partis… Les nids se sont vidés de leur substance.

La mort guette !

Que nous reste-t-il aujourd’hui ? Ni boucher, ni charcutier, ni marchand de 4 saisons… Le secteur de la boulangerie reste, pour l’instant, en pointillé !

Ne rêvons pas ! LIZY a muté !

Il faut avoir l’honnêteté de le reconnaitre.

Sa population devient « cosmopolite ». Le lizéen est en voie de disparition…

Le commerce de proximité sera, de plus en plus, victime du consumérisme à bas prix !

Où il s’adaptera ou il crèvera !

Essayons de garder notre âme de village rural avec ses atouts même s’ils sont faibles.

Grandir apportera QUOI ?

Encore davantage d’investissements à réaliser dans de nombreux domaines (voirie, assainissement, écoles, stationnement, parking, transports… )

Gardons également nos commerces de proximité car, sans EUX, point de vie, point de sociabilité ! Le bistrot, café du commerce, se meurt ! Faire la queue devant la boulangerie permet encore une discussion !

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