Ils ne savent vraiment pas comment il faudrait faire pour dresser une barricade face au virus ! Ils nous balancent des chiffres plus alarmistes les uns que les autres : Record battu (provisoirement !) : 58.000 nouveaux cas décelés après les sessions de rattrapage des tests ! Le « testé, tracé » ont été réalisés mais « l’isolé » ? C’est sur ce point capital et essentiel qu’il faudrait agir !
Les positifs avérés (souvent asymptomatiques) accepteront-ils un isolement de 7 jours ? Le QR délivré sera-t-il inscrit sur leur application « TousAntiCovid » ? J’en doute ! Ce sera donc une mesure stérile et inefficace en milieu hyper contagieux. Un comble !
Et puis il faut le dire et le redire, un test n’est qu’un instantané d’une situation à un moment « T » ! Si le virus se balade sur votre chemin de retour… Il peut vous atteindre à nouveau !
Alors, il ne leur restera qu’une solution extrême, celle que je refuse à tout prix : Confiner les personnes vulnérables ! Quels sont les critères de la vulnérabilité ? L’âge ? Le lieu d’habitation ?
Je cours vers les 75 printemps. Je ne pense pas être spécialement vulnérable. J’ai été testé positif igG+ en 08/2020 suite à une rencontre fortuite et ignorée lors du scrutin du 15 mars 2020. J’ai pris l’initiative de faire confirmer le test par un laboratoire fin octobre. Si tel serait le cas d’une mesure aussi discriminatoire qu’injuste, je retourne vivre sur une île comme un Robinson du 21ème siècle ! Koh-Lanta… Ce n’est plus pour moi ! Trop de tentations !
Je me méfie toujours des « bruits de couloir »… On balance l’info… On analyse sa répercussion… On transforme l’essai !
Rappelez-vous au moment d’annoncer le retour du confinement, le 28 octobre, le Président MACRON avait déjà affirmé qu’une mesure d’isolement des seules personnes vulnérables « peut être pertinente, mais pas suffisante ». « Confiner les seules personnes à risque. » L’hypothèse est défendue à bas bruit – et évoquée sous le couvert de l’anonymat – par certains membres du premier cercle présidentiel. Ces derniers suggèrent un isolement ciblé, afin de préserver autant que possible la vie économique et sociale en attendant l’arrivée d’un vaccin.
Décodons : Les seniors, les individus atteints de pathologies lourdes et ceux souffrant d’affections de longue durée seraient sur la liste !
Quand les chapelles arrêteront-elles d’aiguiser leur « égo » ? Les luttes d’influence, les querelles intestines sont aussi présentes et récurrentes dans le « milieu » de la santé ! Copier sur le politique n’est certainement pas la meilleure façon de convaincre !
Encore un diktat à venir :
En déplacement dans le quartier de la Défense à Paris ce vendredi, la ministre du Travail, Madame Elisabeth Borne, a insisté sur la nécessité de privilégier autant que possible le télétravail en entreprise. Et de rappeler que cette injonction auprès des chefs d'entreprises n'était pas négociable pour les activités concernées. Elle en rajoute une couche d’autorité : « J'ai passé ma semaine à appeler des dirigeants d'entreprises et des DRH pour leur dire que même si aujourd'hui (...) les salariés ne souhaitent pas majoritairement repasser à 100% en télétravail, il faut le faire parce qu'il y a réellement une situation sanitaire qui est grave ».
Eh oui… Les transports posent problèmes !
Je vous dédie cette magnifique chanson de J. BREL (1963) :
Même riches ils sont pauvres, ils n'ont plus d'illusions, ils n'ont qu'un c oeur pour deux
Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d'antan
Que l'on vive à Paris, on vit tous en province quand on vit trop longtemps
Est-ce d'avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d'hier
Et d'avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières
Et s'ils tremblent un peu est-ce de voir vieillir la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit : je t'attends
Le petit chat est mort, le muscat du dimanche ne les fait plus chanter
Les vieux ne bougent plus, leurs gestes ont trop de rides, leur monde est trop petit
Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit
Et s'ils sortent encore bras dessus bras dessous tout habillés de raide
C'est pour suivre au soleil l'enterrement d'un plus vieux, l'enterrement d'une plus laide
Et le temps d'un sanglot, oublier toute une heure la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend