Jamais je n’aurai pu imaginer un tel engouement pour ces élections européennes ! On n’a pas de pétrole mais on a de la suite dans les idées ! 33 listes en présence, rien que pour nous, un arc en ciel politique de toutes les couleurs, tout en sachant que le « black and white » ne sont pas des couleurs du prisme !
Comment ça, vous ne saviez pas que chaque liste est constituée, en parité et en alternance de 79 figures connues ou de figurines totalement inconnues !
Les reines et rois de l’ameublement ont eu bien du boulot pour panacher les demi-teintes à l’intérieur même de leur camp !
Certaines et certains, le soir du scrutin - qui se joue à la proportionnelle intégrale – se verront remettre le fameux « pass magique » pour leur entrée au Parlement européen ! Et combien de déçu(e)s ! Être dans le carré des 10 ou 15 premiers sera une des conditions pour figurer dans le wagon de tête ! Il faut bien du courage, de l’abnégation pour prêter son nom à un tirage totalement aléatoire !
Il semblerait que la lutte finale (attention, rien à voir avec « l’internationale »…) se jouerait entre le Rassemblement National de Jordan BORDELA (pardon, BARDELA) et La République en panne de L’OISEAU qui n’a pas quitté son nid ! Il ne s’agit plus d’un scrutin sur l’Europe et sa destinée mais d’un vote - à connotation bien française - contre le locataire de l’Elysée !
L’Europe est malade depuis bien des années et tous les Diafoirus qui se sont penchés sur elle n’ont jamais su apporter le remède à une crise d’apoplexie en matière de nombre d’états ! 28 pays aux modes institutionnelles différentes la composent ! Encore une fois, celles et ceux qui étaient censés nous représenter sont tombés dans le panneau du marché UNIQUE ! Rien n’est unique dans la marche de ces 28 états ! Il fallait conserver la dorsale solide des 6 pays européens du début et d’offrir un « partenariat privilégié » avec les états qui voulaient rejoindre cette image de la locomotive à 6 essieux !
Bon, je ne suis qu’un simple citoyen simpliste qui ne comprend et ne comprendra rien à cette notion d’Europe d’aujourd’hui ! Non, je ne suis pas resté à celle du Grand Charles et du Chancelier ADENAUER mais à force de voir, de parler MARCHé, on fini par marcher à côté de ses pompes !
Allez donc, Mesdames, Messieurs parlez-nous de votre EUROPE !