Le marathon est une épreuve difficile et je dois dire que la prestation de tenir une salle en haleine pendant presque 7 heures relève de la médaille de bronze ! L’or et l’argent, ce sera peut-être pour plus tard ! C’est un peu une épreuve de biathlon avec épreuve de ski de fond et de tir à la carabine !
Un parcours de skieur qui combinerait ski alpin (toujours plus vite !) et ski de fond (endurance à l’effort), qui slalomera entre les portes pour éviter les issues de secours, et qui tirera à vue sur les pigeons… d’argile !
Le « one man show » au pays du père Magloire est digne d’un picard en pays normand !
Tout comme Maître Jean (Les Plaideurs de Racine – acte 1 – scène 1) :
« Ma foi ! sur l'avenir bien fou qui se fiera :
Tel qui rit mardi, dimanche pleurera.
Un juge, l'an passé, me prit à son service ;
Il m'avait fait venir d'Amiens pour être suisse.
Tous ces Normands voulaient se divertir de nous.
On apprend à hurler, dit l'autre, avec les loups :
Tout Picard que j'étais, j'étais un bon apôtre,
Et je faisais claquer mon fouet tout comme un autre.
Tous les plus gros monsieurs me parlaient chapeau bas :
"Monsieur de Petit−Jean", ah ! gros comme le bras !
Mais sans argent l'honneur n'est qu'une maladie.
Ma foi, j'étais un franc portier de comédie :
On avait beau heurter et m'ôter son chapeau,
On n'entrait pas chez nous sans graisser le marteau. »
Un parterre de mairesses et maires, de ministres, un préfet (aux champs !) était venu à une séance de vœux différente de celle que nous connaissons et fréquentons depuis l’arrivée des mages ! Le maître des lieux avait tombé son masque de Jupiter pour coller à cette ruralité abandonnée depuis son avènement ! Il n’a pas ménagé ses efforts pour parler si longuement et répondre sans impertinence aux nombreuses questions posées par celles et ceux qui font le terreau de la République. Elles et eux connaissent le terrain, le terroir ! Oui, quelques erreurs de casting quant à la personne à qui il répondait… Et dire que personne n’a osé lui offrir une bonne tassée de cidre bouché ! Pingres, ils sont ces normands !
Avant de refermer le ban (pas celui des accusateurs publics…), il tomba la veste !
Dur fut l’épreuve ! Les récompenses ? Pour plus tard, peut être !
Et pour finir : Un succulent feuilleté d’andouille au véritable camembert de Normandie, Une bonne escalope normande à la crème fraîche de nos bocages, et un douillon normand.