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Ma rivière enchantée – épisode 3

La rivière l'Ourcq présente une faune aquatique très importante : Ablette, vairon, épinoche à trois épines, rotengle, gardon (avec le Rouge inclus !), hotu, goujon commun, barbeau commun, carpe, perche, brochet, silure, brème, quelques truites (souvent issues de lâchers) …

Voici des faits repris à partir de données collectées par « Wikipédia » pour la partie AMONT de la rivière OURCQ dans son entité mais qui ne nous concernent pas DIRECTEMENT !

L’étude du SIAGRO porte sur une portion « restreinte » du cours de l’OURCQ qui ne peut être qu’une résultante des actions de l’AMONT !

Je cite :

En 2003, des travaux importants de « désembouage » de la rivière entre Breny et Le Port au Perche ainsi qu'un curage drastique de certaines zones ont bouleversé le milieu aquatique de la rivière Ourcq. Depuis, les zones calmes et profondes, refuge des carpes, brochets et autres poissons affectionnant les courants lents, ont subi une augmentation du courant du fait de l'enlèvement des arbres qui, couchés dans le fond de la rivière, freinaient le courant de celle-ci. La conséquence fut qu'en l'espace de 10 ans, 40 % de la population piscicole de la rivière de l'Ourcq disparut. Les bancs de sables abritant les bancs de renoncules aquatiques, et surtout de nénuphar jaune subirent de très gros dégâts et ont désormais du mal à se reconstituer.

La rivière de l'Ourcq (en AMONT) est, de plus, sujette à des fluctuations très importantes de son niveau, due à la dérivation de son cours par les quelques rares moulins dont un des plus importants de la région Haut de France, le Moulin Hoche, qui est situé sur les bords de l'Ourcq à ROZET ST ALBIN. Ce moulin traditionnel est le dernier moulin indépendant dans le département de l'Aisne. Il ouvre ses vannes de manière intempestive, ce qui provoque une baisse accrue et subite du niveau en amont et une accélération du débit en aval. Une autre cause de ces accélérations de courant et de cette baisse générale du niveau de l'eau est liée à une intervention sur l'ancienne écluse de MARIZY STMARD en 2006. L'ancienne écluse, âgée de plus de 150 ans, était en piteux état et ne fonctionnait plus. L'eau coulait entre 4 murets qui accueillaient les anciennes portes de régulations, celles-ci étaient souvent obstruées par des troncs d'arbres, et l'eau s’écoulait par la suite sur un versant de 130 cm. Or lors de la réfection de cette partie de la rivière, le versant n’a été remonté que sur une hauteur de 80 cm, ce qui en conséquence rabaisse le niveau initial amont de plus de 50 centimètres.

Enfin, une analyse récente (2010) par le Système d'Évaluation de la Qualité « qui identifie la nature des perturbations et évalue les incidences sur l'environnement ». Le SEQ Eau utilise, en l'état actuel, les résultats d'analyses de paramètres physico-chimiques et bactériologiques. À terme, d'autres types de données pourront être traités : Teneurs en radioéléments, etc.

Le système actuel prend en compte une quinzaine d'altérations. Celles-ci sont susceptibles de perturber les fonctions du cours d'eau -notamment la potentialité biologique de l'eau (son aptitude à permettre la vie) - et les usages potentiels de l'eau (production d'eau potable, loisirs, sports aquatiques, irrigation…). Le SEQ Eau offre la possibilité d'évaluer la qualité de l'eau, par grand type de pollution, sur une échelle indicielle fine de 0 à 100 et sur une échelle à 5 couleurs. Elle permet d'évaluer l'incidence de cette qualité sur les potentialités biologiques et l'aptitude aux usages potentiels de l'eau.

Il apparaît que l'eau prélevée au Pont de Chouy, ainsi qu'au pont du Moulin le Comte (entre la commune de NOROY sur OURCQ et la commune de MARIZY STE GENEVIEVE) comportait des traces de polluants typique de l'agriculture intensive : produits phytosanitaires, fongicides ou insecticides ainsi que des traces d’engrais (nitrates en particulier)

Parlons du « Bilan écologique » retenu pour la partie AMONT (avant CHOUY):

La modification radicale et mal calculée du milieu aquatique de la rivière de l'Ourcq a entraîné en moins de 10 ans la disparition de plusieurs espèces de poissons de la faune piscicole.

ET pour NOUS qui sommes près de la confluence « OURCQ – MARNE…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Que va donc nous révéler cette étude, à nous les « clampins », les petits pêchaillons du dimanche, les pros des sociétés de pêche ?

Pourquoi UNIQUEMENT notre secteur de LIZY alors que l’Ourcq garde ses eaux en amont du vannage de Vieux Moulin ? Il était question – d’après ce que j’ai pu apprendre - qu’il s’agissait de mesurer l’impact de la suppression des vannages depuis CHOUY !

Je crois, encore une fois, que l’info circule à contre-courant !

Alors, y aura-t-il un épisode 4 ? Le régisseur ne me l’a pas dit !

Tag(s) : #Feuilleton, #Fil d'actualité !, #Mon point de vue
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