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Dame nature se venge !

De nouvelles conditions climatiques s’installent dans nos régions limitrophes de l’Oise, et de l’Aisne ! La chaleur devient vite lourde ! Le ciel bleu abandonne sa clémence et les sombres nuages, annonciateurs d’intempéries non prévisibles avec exactitude, prennent le relais ! Le temps se détraque et patatrac orages, pluies diluviennes, grêle, vent… envahissent notre vie tranquille, achèvent nos soirées BBQ !

Tout se déchaîne, s’enchaîne : Les routes inondées, les arbres brisés, les coulées de boue dans nos villages, les dégâts dans nos potagers… Tout le monde est sur le pont avec son seau, sa pelle, sa chiffonnette, pour essayer d’éponger le passage de dame nature en colère ! Elle a - je crois, et sans vouloir jouer les accusateurs publics -  une foule de griefs à nous mettre en avant !

Depuis l’abandon des bœufs et des chevaux qui labouraient nos campagnes avec ses haies, ses bosquets, ses marigots, ses fondrières, les plaines (pour des raisons liées à l’usage de matériels agricoles de plus en plus sophistiqués et je le comprends) sont devenues de vastes plateaux drainants où rien n’arrête le ruissellement !

Les techniques culturales ont été profondément modifiées. De moins en moins, on laboure ! Les rares rus ont été colmatés – quelquefois endigués - pour laisser passer des engins de plus en plus lourds et encombrants.

Tant et si bien que la plupart des agents d’intervention dans les collectivités locales et territoriales sont de plus en plus « mobilisés » pour des interventions suite à des épisodes orageux violents !

De ce fait, ne pouvant être ni au champ, ni à la ville, il y a nécessairement un perdant dans l’organisation des travaux d’entretien et de maintien de nos nombreuses routes départementales. Le fauchage (disons le broyage !) se fait rare et la dangerosité s’accentue par manque de visibilité ! Un animal surgi des bas-côtés, des randonneurs sont sur la route faute de « trottoir », et voici la potentialité du risque accru de la catastrophe annoncée !

Malgré un manque de moyens financiers, l’exemplarité de nos petites communes est à signaler. Les voies « secondaires » ont été fauchées !

D’année en année, le rythme des « catastrophes naturelles » ne cesse d’augmenter.

Il arrivera un moment où les assureurs ne pourront plus rembourser les dégâts causés par dame nature très en colère !

Essayons donc de réfléchir à un nouveau mode de vie sans pour autant en revenir au temps de Cro-Magnon quand on est dans l’ère accro Macron !

Tag(s) : #Mon point de vue
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