Il est vrai qu’il s’agit « d’ALSTOM », de BELFORT et non pas de « QUEBECOR », de MARY sur MARNE ! Et pourtant le drame social existait aussi à MARY mais il n’y avait pas de grandes gueules pour monter au créneau ! Les « Mélenchon, Dupont-Aignan » ignoraient les problèmes de l’imprimerie de labeur implantée dans la Brie rurale ! Ils ne connaissaient même pas la Pyramide ! Les politiques locaux ? Trop occupés à préparer la campagne des cantonales 2011 ! Car, qu’on le veuille ou non, les drames de l’emploi servent de catalyseur aux politiques de tout bord !
BELFORT (comme en son temps FLORANGE) marquera la campagne présidentielle de 2017. MARY, petit bled paisible du nord de la Brie, a influé et marqué la campagne des cantonales 2011 où il fallait placer un « pion de droite » face au sortant de gauche. Oui, je n’ai pas la mémoire qui flanche et me souviens de la présence d’élus locaux qui s’affichaient avec le candidat sorti des oubliettes lors des événements d’octobre 2010 ! C’est, lors des conflits de ce type, que le moment est « idéal » pour les tractations politiciennes : « Bon, on reprend la Pyramide mais pas de fermeture immédiate du site » !
A BELFORT, on ne prendra pas le LION de BARTHOLDI pour le vendre et donner une prime substantielle à chacun des salariés qui ne voudrait pas rejoindre l’Alsace et la petite ville de REICHSHOFFEN située à quelque 200 km ! Le site historique fermerait mais l’activité se poursuivrait en Bas Rhin.
La mutation « éventuelle » - encore aujourd’hui - de 400 personnes fait plus de bruit médiatique que les 250 ex-Quebecor virés après avoir supporté de nombreux plans sociaux !
Encore une fois, deux poids et deux mesures !