Contrairement à ce que vous pourriez penser, ce « jeu » (entre guillemets !) n’est pas interdit en France. Il est encore autorisé dans le Nord, Pas de Calais !
Depuis 3 mois, et contrairement à la loi, un nouveau gallodrome s’est ouvert dans notre pays. Deux coqs– et pas des moindres -, de souche espagnole de surcroît, ont décidé de se lancer dans un combat – sans merci - avec une « plumée garantie » pour le perdant !
L’un, peu connu du grand public il y a quelques mois, mais qui, aujourd’hui fait la « UNE » des médias, et sensation dans la rue (pas uniquement pour ses célèbres bacchantes) en sa qualité de « Grand Chef cégétiste » - que la presse désigne sous le brillant vocable de « Leader Maximo » - organisateur de manifs à répétition pour mettre à terre, par tous les moyens – pas toujours bien inspirés – un pays bien malade, sclérosé par des promesses politiciennes jamais tenues depuis des années. Attention, ses coups d’ergots sont terribles. Ils frappent sur ce qui fait le plus mal en paralysant les centres vitaux de l’autonomie de chacun ! Oui, en mille maux, il ergote sans mégoter !
L’autre, davantage exposé depuis son accession au 57 de la rue de Varenne, déjà au Musée GREVIN mais pas encore au Musée RODIN - qui se situe au 79 de la même rue - bien que « PENSEUR » de son état n’en ait pas moins envie de voler dans les plumes de la gallinacée à la crête et aux barbillons rouge vif de colère qui, depuis trois mois, l’agace en titillant sa poulette à longueur de journée sur la nature des œufs de son futur programme sur le droit des volatiles qui ne voudraient pas se faire plumer !
Qui sera le perdant ? Dans ce genre de combat où l’on use de tous les artifices, de tous les moyens, il est difficile de prévoir l’issue.
Le premier à la crête et aux barbillons rouge vif risque de perdre sa première place de super coq lors des prochaines élections syndicales chez les volatiles. Après le Paon, le Coco Martinez au placard ! Que ça la foutrait mal !
Le second, teigneux ne lui en déplaise, n’a nullement l’envie de quitter le poulailler de la rue de Varenne. Perdre le combat serait pour ce coq égotiste la fin d’une aventure qui pouvait lui servir de tremplin pour l’année à venir au cas où le coqueleux de l’Elysée jugerait sain de rester en-dehors du gallodrome qui sera fort animé.
Bon, les combats de coqs, les corridas, ne sont pas ma tasse de thé ! Et pourtant, je le sais déjà, je n’ai pas fini – vous non plus d’ailleurs – d’avoir au menu des prochains mois d’autres combats, corridas à subir !
C’est le paradoxe d’aujourd’hui : La gauche s’entre-tue, la droite compte les points sans trop chercher à bousculer les choses !
Mais qu’en sera-t-il demain quand la droite s’entre-tuera (pour les primaires) ? Combien d’éclopés se rallieront au vainqueur ou partiront en retraite sans flambeaux ?
Et après-demain quand droite et gauche s’affronteront pour la « lutte finale » ?
Rien de réjouissant à moins d’être un ravi de la crèche !