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Le syndicaliste, lui, ne travaille pas le dimanche !

Il se repose de ses longues semaines à palabrer sur l’art et la manière de défendre ses prérogatives avant d’agir pour celles et ceux qui l’ont élu ! Vous pensez que je suis un peu caricatural ? vous avez raison ! J’en ai connu, cependant, qui n’avait pour raison que d’aller vers la recherche du consensus dans l’intérêt général et qui rejetait les « consignes » de celles et ceux qui ne prennent l’air que lors des manifestations de rue !

Qu’un syndicaliste cherche à « défendre les intérêts » de ses ouailles, je le conçois mais quand il s’oppose – au nom d’un dogme – à l’envi de celles et ceux qui, d’un commun accord entre le salarié et l’employeur, veulent « travailler plus pour gagner plus » ou « accepter de travailler plus longtemps pour pérenniser leur lieu de travail sans augmentation de salaire », je deviens particulièrement circonspect sur son rôle.  

Du MEDEF aux autres, arrêtez donc de jouer avec vos ouailles ! Les personnes que vous êtes censées défendre ne sont pas que des « cartes syndicales » que vous manipulez au gré de vos parties de bonneteau en jouant de la surenchère à qui mieux mieux ! Il serait grand temps que vous révisiez vos logiciels de base, de la base ! Les mises à jour, dans bien des cas, sont gratuites ! Malgré un nombre décroissant d’encartés, vous continuez à faire la pluie et le beau temps (il fait froid en ce moment !) dans ce pays où 6.475.000 personnes (toutes catégories confondues) sont au chômage ! « C’est la faute du patronat, c’est celle des syndicats … » Cette rengaine… Arrêtez de la pousser !

Mais qui fait quoi pour endiguer ce fléau social qui perdure depuis des années et qui s’aggrave de mois en mois ? Vous, syndicalistes ? Certainement pas ! Le Président déguisé en « sous ministre du travail » avec ses mesures annoncées lors du Conseil économique et social ? Si peu !  Monsieur PIN’S à 1.000 emplois en bandoulière ? Il en est loin ! Alors où se trouve la solution ? Dans le bon sens et non dans le dogme ! Mettons un frein à la réunionite ! S’il faut attendre le « bon vouloir », « l’entente cordiale » des uns et des autres avant de redresser la barre, la courbe du chômage risque fort d’atteindre des sommets himalayesques !

Laissons à l’entrepreneur et à ses salarié(e)s le libre choix de l’arbitrage consensuel sans que ces derniers aient un pistolet braqué sur la tempe lors de la signature !

Toutes les mascarades utilisées depuis des années n’ont eu que peu d’effet sur le fléau du chômage : formations non qualifiantes, emplois jeunes et moins jeunes dans la fonction publique et les associations – dont le financement grève notre budget public - « primes cadeaux » illusoires et inopérantes… En un mot : La panoplie de monsieur Bricolage utilisée par tous - pour personne - !

Une main de fer dans un gant de velours… C’est de l’histoire ancienne ! Laissons le velours et ses taffetas dans les ors des palais !

Ce vaste chantier à bâtir, à rénover, n’est encore que dans les salles d’urgence d’un pays qui se meure faute d’un chirurgien qui n’a pas la main qui tremble !

Attention à la glissade des 500.000 surfeurs d’emploi vers la station C, refuge en haute attitude de la formation ! Qui dit glissade, dit risque d’être plâtré ! Le replâtrage n’étant qu’une mesure d’urgence…

Dans la Légion, on disait : « Engagez-vous, vous verrez du pays » !

Au syndicat la devise se transforme en « Pour la liberté du travail, syndiquez-vous » !

Je n’ai jamais été ni légionnaire, ni syndiqué ! 

Tag(s) : #Mon coup de gueule
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