Il n’est pas coutume, dans les « us et coutumes » ancestraux de la Communauté de Communes du Pays de l’Ourcq de joindre, en annexe, des documents chiffrés. Je dois avouer que je m’en félicite.
Il faut un début à tout mais je reste, malgré tout, sur ma faim de savoir.
Si cette manière de faire pouvait être un ancrage pour une meilleure visibilité, une parfaite lisibilité des faits économiques - qui devraient intéresser bon nombre de nos concitoyens – je pense que l’image de « nos élus » s’améliorerait.
Un premier pas vient d’être franchi avec un détail précis des engagements financiers actés et engagés pour la construction de cette maison pluridisciplinaire de CROUY.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 1.586.000 € ! Et bien des « surprises » altéreront le coût définitif qui sera de ? Entre budget et réalisation, il n’y a jamais d’égalité !
Cette décision de construire à CROUY avait été prise sous l’ancienne mandature. Les « circonstances » ont bien changées depuis la mise en route de ce projet.
D’abord, à cette époque, avait-on la certitude de trouver des médecins ? Je n’en suis pas certain ! La désertification médicale des communes rurales n’est plus une interrogation mais une véritable maladie extrêmement contagieuse car elle affecte la France entière.
Puis vient le choix de son lieu d’implantation qui, de mon avis, n’était pas « l’endroit idéal » sauf si d’autres communautés ou régions limitrophes avaient participé à cette construction. Ce ne fut pas le cas pour bien des raisons électorales ! Les « intérêts » des uns ne sont pas ceux des autres !
Et pour cerise sur le gâteau, la desserte ferroviaire de CROUY risque fort d’être interrompue dans un avenir proche : Terminus LIZY sur OURCQ ! Puis voyage en car !
L’article ci-dessous ne devrait pas mettre de baume au cœur même si le pharmacien en vend !
Extrait du Journal « LA MARNE » novembre 2013.
La détermination du pharmacien Olivier Maillard, des professionnels de santé déjà installés à Crouy et de la CCPO, a fait bien avancer le projet de la future maison de santé. Les travaux viennent de débuter. Estimés à 1 563 000 euros, ils seront financés à hauteur de 32 % par l’État, 15 % par le Département, 5 % par la Région, 3,8 % par la réserve parlementaire et 37 % resteront à la charge de la communauté de communes du Pays de l’Ourcq.
De nombreux médecins
Sur 600 m2, quatre cabinets de médecine générale, deux d’infirmières, trois de kinésithérapeutes, deux de pédicure-podologie, un de psychomotricité ainsi qu’un bureau d’assistante sociale seront construits. Des permanences seront assurées par des pédiatres, gynécologues, gériatres, cardiologues et rhumatologues. Dans la deuxième ville du canton, l’équipement de santé est attendu par beaucoup, car à la limite de l’Oise et de l’Aisne, nombreux sont ceux qui n’hésitent pas à fréquenter les départements voisins. « Pour aller voir un dermatologue, je suis obligée d’aller à Betz dans l’Oise. J’aimerais bien que cette spécialité soit représentée comme un phlébologue. Ça nous éviterait de courir partout », suggère Danielle, la gérante de la supérette. Tous les commerçants crouyciens s’expriment d’une même voix, en quelques mots : « Nous espérons que ça fera venir beaucoup de monde dans la commune et que les patients viendront en centre-ville pour y faire leurs courses. »
On vendait déjà du rêve en 2013 ! La réalité est là : Pas de médecins, pas de spécialistes à l’horizon à moins de compter sur la « fuite des praticiens » exilés des pays en guerre. Pourquoi pas !
Et pourtant, ce projet – dont la nature était au combien légitime – aurait davantage trouvé sa place dans le domaine « Pyramide » acquis « bon gré, mal gré » par la force des choses en 2011.
Bien sûr qu’il n’est guère possible de revenir en arrière. Les dés sont jetés mais cette opération immobilière pourrait se transformer en cauchemar si aucun praticien ne se présente ! Alors viendra cette question : « Mais pourquoi donc ont-ils investi tant d’argent public pour rien à cet endroit, pour rien ? »
Il est vrai, qu’aujourd’hui, faire un CHOIX s’avère délicat car personne n’a la maîtrise du futur. Seule la rationalité peut éventuellement y pallier. La question rationnelle, qui aurait dû être posée, concernait le choix d’implantation en dehors de toute considération partisane. La Pyramide acquise en 2011 avait un grand besoin de projets réalistes. N’était-il pas plus judicieux d’investir les quelque 1.500.000 € dans cette structure existante ? L’histoire ne se réécrit pas ! On verra la suite !
Autre temps, autre sujet : Dans ce compte-rendu, le Président demande aux maires de la Communauté d’organiser une publicité sous forme de banderoles « Oui à l’emploi, oui aux Effaneaux ». Hormis, brocantes, festivités, rien de ceci ! Il est également demandé aux réseaux sociaux, aux blogueurs de porter le message. Pourquoi pas ! Mais, avant de se lancer dans cette forme de publicité, encore faudrait-il avoir des éléments tangibles pour ne pas divulguer de fausses informations. Je pense que le Président du Syndicat mixte, Monsieur Arnaud ROUSSEAU, a toutes les compétences nécessaires pour nous brosser un tableau exhaustif du projet des Effaneaux qu’il joindra à un prochain conseil communautaire sous une forme schématique du genre : « Voici le projet, en voici les coûts, en voici les perspectives d’emplois, en voici les dates de réalisation prévisionnelle ». Combien de chiffres, de controverses, de malentendus ont circulé depuis son initiation par Pierre MEUTEY ! A s’y perdre ! Je suis pour une information crédible avant de la divulguer !
Enfin, pour terminer ce chapitre de la transparence, pourrait-on connaître les conclusions formulées par le cabinet ITER lors de ses travaux sur les transports. On a dépensé combien et pour quelles conclusions ? Pourquoi ne pas faire une fiche d’avancement de projet pour la « Pyramide » ?
Un premier pas a été franchi. Continuez !