Le fondateur, le fédérateur des mouvances d’extrême droite se retrouve dans un strapontin après bien des années durant lesquelles les «discours » se sont adressés à une clientèle exacerbée par les hors jeux de nos politiques. Il est resté, durant ces années, sur sa position de « l’anti tout » sans jamais oser vouloir pleinement accéder à la Présidence. Oui, il s’est présenté 5 fois à cette élection mais sans jamais la gagner !
Aujourd’hui, cet « homme de combat » – d’arrière-garde – se voit mis sur la touche du parti qu’il a fondé. « Jean Marie, tu te tais… Tu ne parleras plus au nom du parti… » Cette décision prise, après la réitération d’élucubrations devenues persistantes et maladives, marque un tournant dans la vie politique des filles et petite fille du président.
Marine, comme sa sœur Marie-Caroline, se retrouvent rejetées, bannies par papa. Lors de la scission voulue par sa fille Marie-Caroline et Bruno Mégret, il prononçait déjà les mots suivants : « Les femmes ont l’habitude de suivre leur mari ou leur amant plutôt que leur père » ! Il n’a pas changé depuis et, avec une autre sauce, il ressert le même plat à Marine « Qu’elle se marie pour changer de nom ! » Elle s’appellera « Bleu Marine » Jean Marie !
Face à cette situation familiale, sa petite fille, Marion, hésite à se présenter aux régionales en PACA de peur de cristalliser toutes les rancunes. Pour l’instant…
Tout vouloir gommer d’un coup les bordées du père relève de l’impossible. « L’image du Front National » restera celle qu’elle était avec ou sans lui ! C’est un « label Jean Marie » !
Mais tout ça, c’est la petite histoire d’un clan qui se déchire face à la logique politicienne car la question à se poser est : « Que ferons les militants et sympathisants de ce parti » ?
Suivront-ils Marine dans son « nouveau » parti qu’est « Bleu Marine » sans référence au F.N ? Ou bien décideront-ils de rejoindre d’autres partis ?
La saga LE PEN alimentera bien des « chroniques journalistiques», des « interviews inédites » jusqu’en 2017 !
Mesdames, Messieurs les journalistes, à vos micros, à vos plumes ! De l’inédit dans les confessions recueillies !