« Mais on vote pour qui, pour quoi ? Pour élire des VRP multicartes à STRASBOURG et BRUXELES ! Je suis simple citoyen et ce genre d’élection professionnelle n’est pas de mon ressort ! Adressez-vous donc à la Chambre des Métiers ! »
Voici, résumé en quelques lignes, la perception que nos concitoyens se font de cette consultation à haut risque ! Alors, à qui la faute ? A nos « politiques » qui confondent les « enjeux » !
On continue à mélanger les problèmes liés à la politique nationale et ceux posés par l’Europe ! Pour bien des partis- et ils sont pléthore -, il faut continuer soit à amplifier la raclée des Municipales à HOLLANDE, soit le « détrôner de son siège de parjure » !
Et l’Europe dans tout ça ? Nada !
Quelques bribes, quelques beaux slogans, beaucoup de critiques - plus ou moins fondées - mais pas d’idées novatrices pour faire évoluer et modifier l’hypermarché européen !
La lutte engagée – en France - se situe « intra-muros » pour être déclaré au soir du 25 mai le « premier parti de France » ! Le grand rêve d’une certaine Jeanne d’Arc revue et corrigée ! Dois-je rappeler que ce n’est ni le sujet, ni l’objet ! Quel qu’il soit, le premier parti ne pourra se voir attribué qu’une partie des 74 sièges alloués ! Et si c’était le parti des abstentionnistes qui arrivait en tête ? Vous en feriez une drôle de tête !
L’Europe, c’est une longue histoire écrite avec Charles de GAULLE dès 1948 et reprise par bien des personnalités : VGE et Helmut SCHMIDT, François MITTERRAND et Helmuth KHOL, Nicolas SARKOZY et Angela MERKEL… J’ai « omis » Jacques CHIRAC qui n’a jamais été un « européen convaincu ».
Faudrait-il tourner la page et écrire le mot « FIN » ?
Il est évident que cette Europe est à revoir mais est-ce en lui tournant le dos que notre sort s’améliorera ? Permettez-moi d’en douter ! Tout comme le culte voué à l’ €uro : Monnaie UNIQUE ou monnaie COMMUNE ?
L’élargissement successif de l’Union Européenne n’a pas été un bienfait. A ce propos, déjà VGE marquait « ses réserves » en 1995 ! Lors d'un débat parlementaire, en décembre 1994, il déclare ainsi "que ce nouvel élargissement, sans réforme des institutions communautaires ni approfondissement du contenu, change la nature du projet d'union de l'Europe " !
Lors de cette 69ème commémoration de la victoire des alliés contre le nazisme, le Président HOLLANDE s’est exprimé sur les dangers du « populisme » au niveau des états et de conclure par cette phrase : « La France veut plus que le progrès de l’Europe, elle veut l’Europe du progrès ».
Je ne suis pas le français « moyen » régressif et aviné tenté par le populisme et le repli sur soi.
Quand passerons-nous à table sans soupe populaire ? C’est à vous de VOIR !