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Vous avez plus de 50 balais ? Ceci vous intéresse !
Vous avez été privé d’emploi pour des raisons qui vous ont échappées et - certainement « injustes » -. Vous êtes inscrit à Pôle sans emploi depuis des mois. Vous décidez de sortir du système et d’atteindre l’âge de votre retraite en travaillant. Vous souhaitez vous reconvertir. Alors, réjouissez-vous : Embrassez une carrière politique !
Ah, vous n’avez pas de grand diplôme. Vous n’êtes pas sorti de la boîte « ENA ». Optez donc pour une formation valorisante et enrichissante !
Comment cela, le catalogue de Pôle Emploi ne recense pas ce type de formation ! Mais c’est un scandale ! Les cabinets de formation – entretenus par Monsieur Net – sont de plus en plus à la mode. Vous n’en connaissez aucun ? Alors, puisque ce n’est pas vous qui paierez, prenez ceux qui sont le plus en vue ! Je viens d’en découvrir un dans un article relayé par « l’Express » en date du 28 mai dernier et qui fait suite à l’article paru dans « Le Parisien » : L’association Nationale pour la démocratie locale. Rien à craindre, cette association – certainement pas sans but lucratif – est agréée par le Ministère de l’Intérieur. Sa présidente, Madame TABAROT – vous en aviez entendu parlée, tout comme moi – se fera un vil plaisir de vous mettre entre les mains d’experts comme, par exemple, un certain Guillaume PELTIER – qui ramasse l’oseille à la pelle - ! Il semblerait que ce jeune dandin vous facturerait – avec gonflette incluse – sa prestation à quelque 21.000 € la journée… Bon Dieu, moi qui étais formateur, j’aurai dû appliquer ce tarif !
Je viens de consulter la page WEB de l’A.N.D.L et m’apercevoir que n’étant pas élu, on ne peut pas entrer à l’école de ceux qui blanchiront « plus blanc que blanc » ! La brave « mère Denis » est au placard depuis des années. Lui aurait donc succédé la « dame TABAROT » !
A croire que la formation n’est réservée qu’à l’élite ! Encore un système à revoir.
Je vous ai donné de faux espoirs ! Pardonnez-moi !
Il serait grand temps de procéder au nettoyage en profondeur de ces « officines » qui constituent un des rouages du mode de financement occulte et qui s’enrichissent sur le dos des collectivités. Ces « sociétés écrans » - association n’étant pas le bon mot –servent de paravent au petit monde politique que nous rejetons.
Allez, « Monsieur PROPRE » entre en action !
