Le bateau « ivre »…

J’ai retrouvé dans la galerie des tableaux de mon épouse, artiste peintre, celui de 1999 qui montrait un bateau échouée sur les rivages de la mer de Lybie en Crète. Oui, c’était à Kali Liménès pour être précis.

J’ai donc décidé d’illustrer mon propos avec ce dernier. Pourquoi alors ?

Non pour « développer » une légende qui voudrait que l’Apôtre PAUL y ait débarqué  pour évangéliser la Crète ! Mais c’est l’image même que donne notre gouvernance : le naufrage !  

Les apôtres du Président l’ont renié ! Les fidèles ont déserté les messes basses ! La reine de pique - Dame Aubry - s’en donne à cœur joie pour dénoncer la politique du gouvernement. Les verts tirent à boulet rouge ! Les radicaux soufflent le chaud et la froid puis se ravisent en se disant que ceux qui vont à la chasse perdent leur place !

N’insistez plus ! Le bateau est échoué ! Il se délabre au gré des « courant »s !

Vous voulez le renflouer ? Mais avec quoi ? Les « abeilles Flandre et Bourbon » n’auraient pas suffisamment de chevaux pour tirer vers le large un cargo lesté de 2.000 milliards de déficit engrangés depuis des années dans ses cales ! L’abus de crédit est nuisible à la santé publique !

Monsieur le président, vous avez changé de costume en 2012 ! Vous n’êtes plus le Premier secrétaire du Parti des solistes ! Votre devoir est de « renverser » la table ! Fini les causettes, les fadaises, les réunionites à n’en plus finir, les remises au lendemain de décisions impopulaires à prendre, l’attentisme n’a jamais été un acte de bravoure !

Ce sont de la pédagogie et des actes forts que le peuple de France attend de votre part ! Et tant pis pour la cote de popularité ! On ne gouverne ni avec un baromètre « IPSOS ou SOFRES », ni avec un trouillomètre à zéro !

Serai-je devenu plus anxiogène qu’hier ? Non ! Mais il est plus que nécessaire d’agir sans s’agiter. Les jours sont comptés pour espérer un léger « arc en ciel » avant la fin de 2015 ! L’année 2016 sera tournée vers le grand jeu de l’aventure, le « koh Lanta 2017 » !  

Les Grecs ont fait des « efforts » exceptionnels pour commencer à endiguer la catastrophe prévisible au prix de nombreuses privations, de sacrifices ! Et nous, Français, serions-nous incapables de comprendre que nous ne pouvons plus continuer à faire comme avant ? Le jeu de l’oie – non de l’autruche – est ringard ! La tête dans le sable mouvant, la tête dans les étoiles, c’est fini ! Le réalisme est d’actualité !

Allez, Monsieur le Président, mettez-vous au piano comme BECAUD et jouez-nous du cent mille volts !