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Mais jusqu’où iront-ils dans leur folie meurtrière et gratuite ? Je suis abattu devant cette lâcheté commise par des individus qui ne sont que des bêtes sanguinaires. Je suis abasourdi par de tels actes qui menacent notre liberté de paroles, de pensées. Je suis affligé par le décès de toutes ces personnes mais au nom de qui, de quoi ?
Je n’ai jamais été un lecteur assidu de « Charli hebdo » mais la tuerie de son directeur CHARB, des dessinateurs CABU, WOLINSKI, TIGNOUS et des autres victimes de cette barbarie ne peuvent pas me laisser indifférent.
Chacun et chacune, sous quelque forme que ce soit – journalistes, écrivains, essayistes, commentateurs, bloggeurs… - sont libres de s’exprimer, de ne pas être dans la bien-pensance confortable, de traiter de sujets clivants, gênants.
Doivent-ils, pour autant, en payer le prix du sang au nom d’une idéologie ? LAQUELLE ?
Je transmets à la rédaction de « Charli Hebdo », aux membres des familles endeuillées, aux policiers, mes plus sincères et vives condoléances en ces instants cruels.
Malgré l’esprit de rancœur qui, au fond de moi, me démange, je souhaiterais qu’en ces moments de respects envers les victimes innocentes, « on » n’ouvre pas la boîte de pandore !
Salut, CHARB, salut CABU, salut WOLINSKI, salut TIGNOUS, vous resterez des dessinateurs hors du commun. Que là où vous êtes, continuez à insuffler aux gens de vos professions, l’art de croquer en toute liberté !
On ne tue pas la liberté ! Certainement pas la mienne !
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